WFAD DRC partakes in the round table discussions on the fight against sexual exploitation of underage girls, the fight against drugs and human trafficking

Kinshasa, 23 November 2021: WFAD took active participation in the round table discussions on the fight against sexual exploitation of underage girls, the fight against drugs and human trafficking of which these girls are victims, organised by the NGO AIFED, sponsored by the National Ministry of Social Affairs and co-financed by WFAD DRC thanks to the Swedish Cooperation fund and the Bar Association of Kinshasa Matete.

The main objectives of this meeting were to influence the Congolese Government to take concrete actions to fight against the sexual exploitation of underage girls in pimping and human trafficking in the DRC by promoting the implementation of programmes adapted to the context and to bring technical and financial partners to support the Government in social programmes to be put in place to fight against these phenomena that destroy underage girls in the Democratic Republic of Congo. Its specific objective was to draw up a set of specifications determining the priority actions.

Participants in this round table discussed how to tackle these issues of which underage girls are victims, especially those who are homeless and living in the street. Several ministries of the national government, Embassies and UN agencies as well as other civil society organisations have been invited to this meeting to discuss how to get the Congolese underage girls out of the maze of sexual exploitation, drug abuse and human trafficking.

Indeed, many underage girls, especially those living in the streets of Kinshasa and other provinces, are subjected to sexual abuse and consume drugs and other psychotropic substances. A large majority of them do not have birth certificates and are therefore particularly vulnerable to become victims of human trafficking.

Dr Buassa, the Representative of the Minister of Social Affairs said: ”During the discussions, we have together identified the perpetrators of sexual exploitation, the victims and the places where this exploitation takes place. We have also identified the stakeholders who can work together to fight against. We have agreed to draw up terms of reference to be presented to the Minister of Social Affairs, Humanitarian Action and National Solidarity. I have very much appreciated the active participation of all the participants. This round table was very useful.’’

Ms. Lydie Mwenge, Coordinator of AIFED, spoke about the situation of these underage girls who – most of them living far from their families and at the mercy of the street – need help to get out of the spiral of sexual violence, drug use and human trafficking. She said that the idea of this round table was one of the recommendations that emerged from the field survey carried out in Kinshasa on the situation of underage girls living on the streets.

Mr. Dandy Yela, Country Representative of WFAD DRC, co-organiser of the meeting, said: ‘’The abuse and exploitation of children, especially  sexual exploitation, is a universal and alarming problem. Governments, institutions and civil society must play an active role in promoting and respecting the rights of the child as set out in the UN Conventions on the Rights of the Child in its Articles 19 and 34”.

‘’The need for psychoactive substances among young people, including underage children, should be questioned; it is certainly a symptom of a social dysfunction that goes far beyond drugs. It may be indicative of a lack of identity references in this population, which today’s society only gives a very marginal place to. This is why WFAD adheres to article 33 of the United Nations Convention on the Rights of the Child, which states: “States Parties shall take all appropriate measures, including legislative, administrative, social and educational measures, to protect children from the illicit use of narcotic drugs and psychotropic substances as defined in the relevant international treaties, and to prevent the use of children in the illicit production of and trafficking in such substances,” he added.

In conclusion, all participants agreed to finalise the terms of reference to be submitted to the Minister of Social Affairs by 30th  November 2021, and afterwards, the Minister will be submitting to the Government for actions to be taken to assist the underage girl victims of the aforementioned scourges. They also decided to set up a Coordination Committee bringing together all the stakeholders and to be chaired by the Ministry of Social Affairs, Humanitarian Affairs and National Solidarity.

French

RDC : WFAD prend part à la table ronde sur la lutte contre l’exploitation sexuelle des filles mineures, la lutte contre la drogue et la traite des personnes

Kinshasa, le 23 novembre 2021 : WFAD a pris une part active à la table ronde sur la lutte contre l’exploitation sexuelle des filles mineures, la lutte contre la drogue et la traite des personnes dont sont victimes ces filles mineures, organisée par l’ONG AIFED, parrainée par le Ministère national des Affaires Sociales et co-financé par la WFAD RDC grâce au fonds de la Coopération Suédoise et le Barreau de Kinshasa Matete.

Cette rencontre avait pour objectifs majeurs d’ influencer le Gouvernement Congolais à prendre des actions concrètes pour lutter contre l’exploitation sexuelle des filles mineures dans le proxénétisme et la traite des personnes en RDC en favorisant la mise en place des programmes adaptés au contexte  et d’ amener les partenaires techniques et financiers à accompagner le Gouvernement dans les programmes sociaux à mettre en place pour lutter contre ces phénomènes qui détruisent les filles mineures en République Démocratique du Congo. Son objectif spécifique était l’élaboration d’un cahier  de charges déterminant les actions prioritaires.

Les participants à cette table ronde ont réfléchi sur comment remédier à ces situations dont sont victimes les filles mineures surtout celles sans domiciles fixes et vivant dans la rue. Plusieurs ministères du gouvernement de la République, les ambassades et les organismes ainsi d’autres organisations de la Société civile étaient conviés à cette rencontre de réflexion pour sortir la fille mineure congolaise des méandres de l’exploitation sexuelle, de l’abus de drogues et la traite de personnes.

En effet, nombreuses filles mineures plus particulièrement celles vivant dans les rues de Kinshasa et dans d’autres provinces, sont abusées sexuellement et consomment les drogues  et d’autres substances psychotropes. Une grande majorité d’entre elles ne disposent pas d’actes de naissance et sont ainsi victimes de la traite de personnes.

Le Dr Buassa, Représentant du Ministre des Affaires Sociales a déclaré : ‘‘Nous avons ensemble, au cours des échanges, identifié les auteurs de l’exploitation sexuelle, les victimes et les lieux où se déroulent cette exploitation. Nous avons également identifié les parties prenantes qui peuvent se mettre ensemble pour mener cette lutte. Nous nous sommes mis d’accord pour élaborer un cahier des charges en vue d’être présenté au Ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale. J’ai beaucoup apprécié la participation active de tous les participants. Cette table ronde a été très utile”.

Mme. Lydie Mwenge, Coordinatrice de l’AIFED  a quant à elle exposé sur la situation de ces filles mineures qui  – pour la plupart vivant loin de leurs familles et à la merci de la rue- ont besoin d’aide pour sortir de cet engrenage des violences sexuelles, consommation des drogues et traite de personnes. Elle a précisé que l’idée de cette table ronde est une des recommandations dégagées lors de la restitution de l’enquête menée sur terrain pour à Kinshasa sur la situation de la jeune fille mineure vivant dans la rue.

M. Dandy Yela, Représentant Pays de la WFAD RDC, co-organisatrice de la rencontre a affirmé ce qui suit : ‘’Les abus et l’exploitation des enfants notamment au niveau sexuel constituent un problème universel et alarmant. Les Gouvernements, les institutions et la Société Civile doivent jouer un rôle actif dans la promotion et le respect des droits de l’enfant tels qu’énoncés dans la Convention des NU relative aux Droits de l’enfant en ses Articles 19 et 34’’.

‘’Le besoin de substances psychoactives chez les jeunes, y compris les mineurs doit interpeller ; il est certainement le symptôme d’un dysfonctionnement social qui dépasse largement le cadre des drogues. Il peut être révélateur d’un manque de repères identitaires chez cette population à laquelle la société actuelle n’octroie qu’une place très marginale. C’est pourquoi la WFAD adhère à l’article 33 de la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant qui stipule : ‘‘Les États parties prennent toutes les mesures appropriées, y compris des mesures législatives, administratives, sociales et éducatives, pour protéger les enfants contre l’usage illicite de stupéfiants et de substances psychotropes tels que définis dans les traités internationaux pertinents, et pour empêcher l’utilisation d’enfants dans la production illicite et le trafic de ces substances, ‘’a-t-il ajouté.

En guise de conclusion, les participants ont convenu de finaliser le cahier de charges à soumettre au Ministre des Affaires Sociales au 30 novembre 2021, et le Ministre le soumettra à son tour au Gouvernement de la République pour des actions à mener en vue de porter assistance à la jeune fille mineure victimes de ces fléaux susmentionnés. Aussi, ils ont décidé de la mise en place d’un Comité de Coordination  regroupant toutes les parties prenantes et qui sera présidé par le Ministère des Affaires Sociales, Affaires Humanitaires et Solidarité Nationale.

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