The Sober Youth Project: SYFES kicks off mental and psychosocial support for a new group of 125 girls suffering from drug abuse

 Young Congolese people, especially girls, suffering from drug abuse are highly marginalized in different communities and living places. Being on their own, finding themselves dependent on drugs, they are often driven to petty theft or other illegal activities to support themselves. They end up joining violent youth groups called ‘kulunas’ where they are initiated to drug and alcohol use. This is the case for many girls in the municipality of Kinshasa, the geographical pilot area for the implementation of WFAD’s three-year project ‘Sober Youth-Healthier Communities: Transforming Violent Youth in Kinshasa’, funded by the Swedish Cooperation.

As a result, these young persons are among the most vulnerable social groups and experience tough social consequences, such as stigmatization, social exclusion, discrimination, rejection by families and the community, and increased poverty. In order to provide an adapted response to this concern of urban violence and membership of violent gangs, WFAD and partners are implementing the project to join the efforts made by urban and national authorities to mitigate this violence as much as possible of which Congolese communities have been victims for nearly twenty years.

The first year of the project implementation, which ended on 31 August 2021, ensured psychosocial support to 474 young ex-Kulunas (274 girls and 200 boys) and their empowerment through the youth employment programme set up for this purpose, which is effective with the support of two implementing partners, Interactions DRC and DASOD.

On Tuesday 14th  December 2021, one of the partners, Synergies des Femmes (SYFES) officially kicked off the second phase of mental and psychosocial support for a new group of 125 girls and young women who experience drug dependency and urban violence with the kulunas, as part of the second year of the project’s implementation. The official ceremony took place within the premises of the municipality of Kinshasa in the presence of local authorities, the Representative of the National Ministry of Gender, Family and Children, as well as the WFAD, which was represented by its Country Director and Programme team.

As planned, the 125 girls and young women constitute the first group out of a total of 250 girls and young women who should benefit from the mental and psychosocial support provided by SYFES in the second year. At the end of this support process, they will be empowered, similarly to those who have been supported in the first year, through the youth empowerment and jobs creation programme with the partners: Interactions DRC and DASOD. This empowerment programme provides for jobs in the production and marketing of drinking water, training and jobs in cutting and sewing, aesthetics, and other income-generating activities.

FRENCH

Projet Jeunesse Sobre : SYFES lance le soutien mental et psychosocial d’un nouveau groupe de 125 filles victimes d’abus de drogues

Les jeunes congolais, surtout les filles,  souffrant de l’abus de drogues sont très marginalisés dans les différentes communautés et milieux de vie. Se retrouvant dépendants face aux drogues et livrés à eux-mêmes, ils sont souvent poussés à des larcins ou  autres activités illégales pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Ils finissent par rejoindre des groupes de jeunes violents appelés ‘kulunas’ où ils sont initiés à la consommation de la drogue et de l’alcool. Tel est le cas de nombreuses jeunes filles de la commune de Kinshasa, zone géographique pilote de la mise en œuvre du projet triennal de la WFAD , ‘Jeunesse Sobre-Communautés Plus Saines : Transformer les Jeunes Violents à Kinshasa’, financé par la Coopération Suédoise.

De ce fait, ces jeunes font partie des groupes sociaux très vulnérables et  vivent des conséquences sociales difficiles comme  la stigmatisation, l’exclusion sociale, la discrimination, le rejet des familles et de la communauté, et l’aggravation de la pauvreté. En vue  d’apporter une réponse adaptée à cette problématique de la violence urbaine et appartenance aux groupes de gangs violents, la WFAD et ses partenaires mettent en œuvre ledit projet pour participer aux efforts des autorités urbaines et nationales en vue d’atténuer autant que possible  cette violence dont sont victimes les communautés congolaises depuis près d’une vingtaine d’années.

Dans sa première année d’exécution qui s’est clôturé le 31 août 2021, le projet a permis le support psychosocial de  474 jeunes  ex kulunas ( 274 filles et 200 garçons) et leur autonomisation grâce au programme d’emplois des jeunes mis en place à cet effet est  effectif avec le concours de deux  partenaires de mise en œuvre, Interactions RDC et DASOD.

Aujourd’hui mardi 14 décembre 2021, un des partenaires , Synergies des Femmes, SYFES, a procédé au lancement officiel de la deuxième phase  d’accompagnement mental et psychosocial d’un nouveau groupe de 125  filles et jeunes femmes victimes des méfaits des drogues et de la violence urbaine avec les écuries des kulunas dans le cadre de la deuxième année de mise en œuvre du projet. La cérémonie officielle s’est déroulée dans l’enceinte de la Commune de Kinshasa en présence des autorités municipales, du Représentant du Ministère national de Genre, Famille et Enfant ainsi que de la WFAD représentée par son Directeur Pays et son équipe de programmes.

Tel que planifié, les 125 filles et jeunes femmes constituent le premier groupe sur un total de 250 filles et jeunes femmes qui devraient bénéficier  de l’appui mental et soutien psychosocial assurés par SYFES en cette deuxième année. A la fin de cet accompagnement, elles seront autonomisées comme celles ayant été accompagnées dans la première année, à travers le programme  d’autonomisation de jeunes par la  création d’emplois avec les partenaires Interactions RDC et DASOD. Ce programme  d’autonomisation prévoit des emplois dans la production et la commercialisation de l’eau potable, les formations  et  emplois en coupe et couture, esthétique mais également d’autres activités génératrices  de revenus.

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